Médias. Candide Okeke d’APARECO recadre le Professeur Bob Kabamba
Bruxelles, le 9 avril 2021
Cheik FITA
Le 21 mars 2021, alors que les funérailles d’Honoré Ngbanda n’avaient pas encore eu lieu, Bob Kabamba enterrait déjà l’APARECO sur RFI en ces termes :
« L’Apareco va se nourrir essentiellement sur le sentiment anti-Tutsis rwandais, parce que Ngbanda a toujours considéré que la guerre de l’AFDL a été un complot international et on s’est servi des Tutsis du Rwanda pour pouvoir mettre la main sur le Congo. Donc pour lui, le Congo est considéré comme toujours occupé par des forces étrangères, notamment par le Rwanda. »
Et Bob Kabamba concluait son interview avec cet épitaphe :« L’APARECO avec la disparition d’Honoré Ngbanda est un mouvement qui n’a plus vraiment d’avenir. »
Le vendredi 9 avril 2021 sur la même Radio RFI, Candide Okeke, la nouvelle Présidente de l’APARECO répliquait en ces termes :
« L’APARECO c’est un mouvement de résistance. Ce qu’on est en train de voir à l’est du Congo … Il y a des rapports qui sont documentés sur la manière dont on est en train d’exterminer les gens, les viols, etc. Tout ça pour pouvoir s’accaparer des terres. Quand on parle du rapport mapping aujourd’hui, pourquoi le Rwanda ne veut pas du rapport mapping ? Après tout, aller en justice permet de savoir qui sont les bourreaux et qui ne sont pas les bourreaux etc. Aller en justice finalement, ça peut être bénéfique pour tout le monde. Pourquoi avoir peur du rapport mapping ?Nous demandons, et ça c’est une démarche que nous sommes en train de mettre en place avec les femmes congolaises : de considérer le régime de Paul Kagame, et j’ai bien précisé le régime de Paul Kagame et pas le Rwanda en général, pas les tutsi en général, pas les hutu en général, mais le régime de Paul Kagame, nous demandons qu’il soit considéré comme un régime terroriste parce que ce qui est en train de se passer en République démocratique du Congo, ce KO institué… Il prend en otage à la fois les rwandais tutsi et hutu… Et chez nous les Congolais, il est en train de semer le KO, nous demandons que le monde mette enfin le nom qu’il faut sur ce régime là. Et je pense que c’est à partir de là qu’on aura beaucoup plus de paix dans la région des Grands Lacs. »