Billet. RD Congo, incontournable cœur de l’Afrique et un des deux poumons de l’Humanité
Bruxelles, le 7 mars 2024
Par Cheik FITA
Quand on regarde le globe terrestre on ne peut s’empêcher de remarquer ceci :
- La RD Congo est au centre de l’Afrique en en étant véritablement le cœur,
- La forêt équatoriale en Afrique est essentiellement en RD Congo, en en faisant le deuxième poumon du monde à côté de l’Amazonie.
Ces deux données ne sont-elles pas interpellant ?
Ces deux données ont existé avant la venue au monde de tous les hommes qui peuplent actuellement la planète petits ou grands, en ce bien compris tous les dirigeants et hommes d’affaires : Présidents, ministres, députés, généraux, dirigeants des multinationales…
Durant des millénaires, le monde et les hommes qui le peuplent, ont vécu dans un réel statu quo.
Malheureusement, il y a eu ceci depuis quelques siècles :
- La révolution industrielle, puis la découverte du pétrole, ensuite l’exploitation à outrance de celui-ci au 20è et enfin la boulimie des énergies fossiles à un rythme exponentiel en ce troisième millénaire pour :
- La volonté de puissance de certains états dit « grands » avec des appétits toujours plus grands à assouvir,
- L’inextinguible et presque maladive appétit de profit des multinationales et leurs dirigeants …
La recherche des intérêts par les Nations et les multinationales étant ce qu’elle est, c’est sans gêne que des individus revêtus d’une certaine puissance, prennent des décisions au mépris des grandes réalités qui dépassent le petit humain que nous sommes.
Ainsi, en ce troisième millénaire, ces humains revêtus de quelques pouvoirs temporels si pas éphémères se permettent parfois d’oser redéfinir le monde, au mépris de ceux qui y habitent.
Il y a trente ans, un accident de l’histoire avait ainsi mis à la tête d’un minuscule pays enclavé à une des frontières de la RD Congo, un dirigeant mégalomane qui a réussi à embobiner sournoisement un certain nombre de dirigeants occidentaux, au point de les entrainer subtilement à cautionner des entraves à certaines règles sociétales pourtant élémentaires de la civilisation humaine comme :
- Ne pas soutenir une rébellion ou pseudo rébellion dans un pays voisin sous quelque prétexte que ce soit,
- Ne pas traverser militairement la frontière des pays voisins,
- Ne pas causer des déplacements de populations,
- Ne pas piller les ressources naturelles d’autrui,
- Ne pas exploiter le travail des enfants dans les mines par exemple, ni les enrôler dans l’armée,
- Ne pas tuer les populations civiles…
Cette hérésie serait-elle éternelle ? L’évolution de l’histoire ne pouvait elle pas irrémédiablement changer un jour ?
Le peuple congolais victime de cette folie expansionniste resterait il toujours quelque peu apathique face à cette ignominie ?
Les Etats-Unis, premier soutien du satrape africain, auraient ils toujours le monopole de contrôle de direction des gouvernements africains de la région ?
La Chine, devenue dans l’entretemps grande puissance mondiale, ne modifierait elle pas l’échiquier international ?
L’Ex-URSS longtemps prétexte de la guerre froide mais dans l’entretemps remplacée en grande partie par la Russie, sera-t-elle éternellement absente de l’Afrique centrale ?
Et dans ce contexte, l’heure de la mise au ban de la société des dirigeants aux visées expansionnistes à tout vent n’a-t-elle pas sonné ?
Répondre à toutes ces questions équivaut à dessiner le nouveau rapport de force en gestation au cœur de l’Afrique à qui les effets pervers de la dérive industrielle octroient pour le bien de l’Humanité, le rôle incontournable de deuxième poumon du monde.
Haro à tout crime contre l’Humanité.