Cour militaire : La potence ou la cavale à vie pour Nangaa

Cour militaire : La potence ou la cavale à vie pour Nangaa

Kinshasa, le 30 juillet 2024

Par Cheik FITA

 

A l’issue du procès contre les valets de Kigali qui se sont bombardés l’appellation ronflante de « rebelles », le ministère public a sollicité auprès de la cour militaire de la RD Congo, la peine de mort pour Corneille Nangaa, ancien président de la CENI, Commission Electorale Nationale Indépendante… Et différentes peines pour les autres comparses.

A partir de ce jour, la vie du sieur Naanga vient de basculer : il sera désormais traqué, où qu’il soit… Jusqu’au jour où l’on lui mettra la main au collet et qu’on l’acheminera vers la potence afin de subir la sanction suprême. A certaines périodes de l’histoire de l’humanité, on l’aurait « pendu haut et court » comme tous les renégats de la société.

A partir de ce jour, une idée obsédera l’esprit de Nangaa : « Comment continuer à vivre ? »

Quand la pseudo-rébellion s’étiolera, parce qu’elle devra bien prendre fin un jour, Nangaa trainera toujours ce boulet solidement attaché à ses pieds.

Il aura toujours à l’esprit la question suivante : « Où aller sans se faire attraper ? » Et la longue, très longue cavale commencera. A l’image des malfrats dont la tête était mise à prix dans les films western : « Wanted dead or alive » : XXX $ !

Nangaa  ne passera plus jamais deux nuits successives dans un même lieu. Il changera d’accoutrement tous les jours. Avoir déjà gardé la barbe était prémonitoire !

Comment Nangaa avait-il cru qu’en ce moment, les cent millions de Congolais l’attendaient comme « messie » pour les « libérer » ?

!

Comment Sieur Nangaa pouvait-il nourrir le rêve  d’ arriver au pouvoir par les armes comme dans la préhistoire, puis, parce qu’armé,  se cramponner  au pouvoir durant des années !

Une véritable insulte et à la mémoire des victimes des dictatures, et à l’intelligence des Congolais que nous sommes.

Comment Nangaa pouvait à ce point prendre les Congolais pour des canards sauvages, eux qui venaient d’arracher de haute lutte une passation de pouvoir « sans un seul coup de feu » ?

Nangaa a-t-il perdu de vue que les Congolais ont encore à l’esprit les 32 ans de dictature de Mobutu, puis les 18 de Joseph Kabila, deux dirigeants arrivés au pouvoir par les armes…

Oubli, arrogance ou mépris, pour Nangaa c’est désormais, la potence ou la cavale à vie.

 

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